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10 novembre 1941 – Jour n° 0489

Le maréchal a 85ans et 200 jours

 

Faits importants du jour

Courrier d’Hitler du 10 novembre 1941
Réponse du 10 Novembre d’HITLER remise en fait au Mal le 12 par Abetz. d’une violence inouïe dit Robert Aron, au courrier anniversaire de Montoire du 28 octobre du Maréchal…Benoist-Mechin , sur insistance du Mal analyse ce document :
« Distribution des ombres et des lumières, des éloges et des blâmes, des menaces pour l’immédiat et des vues d’avenir »
Il commence par des compliments personnels-…l’heure émouvante où j’ai pu faire connaissance de votre Excellence ,Commandant en chef des soldats français de la Grande Guerre, et du Chef vénérable de l’Etat Français aujourd’hui(Référence à Montoire)
Puis les Reproches :…le remaniement surprenant du gouvernement français, motivé d’une façon extrêmement blessante pour ma personne..
A ce jour près de 40% des soldats faits prisonniers ont été rendus à leurs familles
Hitler évoquait ensuite l’échec de SES
INNOMBRABLES offres de Paix jusqu’aux derniers jours avant le déclenchement des hostilités de 1939
Problème des otages :Le seul qui ait le droit d’être indigné de ces événements C’est Bien Moi !Ces officiers ont été frappés dans le dos,ils ne sont pas venus en France pour leur plaisir,c’est la déclaration de guerre du 3 septembre 39 qui les a amenés dans ce pays.
Puis compare les forces d’occupation allemande aux forces d’occupation françaises en Rhénanie, plus de 16 000
femmes et jeunes filles allemandes ont été violées, parfois par des nègres,sans que les autorités françaises soient intervenues..
J’ai donc ordonné de fusiller les otages et l’on continuera à en fusiller aussi longtemps que les coupables ne seront pas démasqués et que ces crimes n’auront pas pris fin.
Une telle décision m’est très pénible, car à la longue Français et Allemands seront bien forcés de vivre les un s avec les autres…notre mésentente n’intéresse que les puissances qui ne voient leur avenir que dans la discorde du continent…Le 22 juin j’ai décidé de parer au danger bolchevique, seule l’armée allemande est capable de faire face à ce raz-de-marée effroyable !
En conclusion : en vous réitérant l’assurance de ma vénération personnelle, l’intérêt de nos deux peuples et de toute l’Europe est dans la voie de la collaboration etc…

Lors d’un entretien le Maréchal demande son avis à Benoist-Mechin : « ce dialogue de sourds est exaspérant. Nous sommes entre le marteau et l’enclume. Nous ne pouvons assurer le redressement de la France en faisant appel à ceux qui l’ont menée à sa perte, ni constituer l’Europe avec ceux qui seront toujours nos ennemis. »

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