Recherche
  Home  /  1940  /  25 octobre 1940 – Jour n° 0108

25 octobre 1940 – Jour n° 0108

Le Maréchal a 84 ans et 183 jours.

—————————————————————————————————————————-

Faits importants du jour

Courrier émouvant et important sur le fond, du Roi d’Angleterre George VI au Maréchal Pétain.

-il reconnaît le caractère inéluctable de l’armistice, réaffirme sa solidarité avec la France, reprend l’engagement de Churchill du 13 juin à Tours, concernant le rétablissement de la France dans son indépendance et sa grandeur.

(il s’en est passé des choses dans la région de Tours !Churchill-puis Hitler et Pétain, avec des engagements de première importance )

 

C’est Laval le 2 novembre qui rédigera la réponse, le Maréchal la trouvera courte et sèche,

Laval ne changera rien « ce qui est écrit est écrit ». Mais surtout il avait  au préalable informé  son nouvel ami Abetz.

 

Ce même 25 octobre :

 message ferme au cas où la Flotte serait utilisée contre l’Angleterre, du président Roosevelt au Maréchal.

Réponse dans le même style de Laval le 1er novembre

—————————————————————————————————————————-

10H00-visite à Mairie de Tours, reçu par le maire Fernand Morin

11H00-rencontre de l’évêque de Tours Mgr Gaillard -à l’évêché

12H00-visite d’un camp de 6000 prisonniers près d’Amboise en partance pour l’Allemagne .Le Mal déçu, il y a là de nombreux annamites qui ne comprennent pas le français !

13H00-déjeuner au château d’Azay  le Ferron , chez Georges Hersent.

16H00-visite rapide de Châteauroux, Mairie et monument aux morts.

Dans voiture vers Vichy se confie à Du Moulin.Collaboration économique possible dans  le but d’aboutir à une détente psychologique. Hitler a parlé d’un nouvel ordre européen.

19H45-tous les ministres accueillent le Maréchal dans le hall de l’Hôtel du Parc à Vichy

20H00- A la maréchale : Hitler ? aucune impression.

Après dîner il rédige des notes, qu’il montrera plus tard à Bouthillier

3 points :

1-continuation réarmement pour défense de l’Empire

2- amélioration du modus-vivendi entre occupant et occupé, aucune collaboration militaire

3-pas de fixation de statut franco-allemand avant fin de la guerre

Schmidt conclua : …nous n’avons pu enregistrer le moindre progrès à Montoire, grâce à la prudence et à la réserve de Pétain et Laval. Hitler désirait une coopération militaire contre l’Angleterre, ainsi que la mise au point d’une collaboration  active franco-allemande, Pétain se borna à demander l’amélioration du sort des prisonniers, du ravitaillement, des communications en les deux zones, et la suppression de la ligne de démarcation.

-pour ces journées des 24 et 25-voir  Pierre Laval de Alfred Mallet édition Amiot-Dumont 1954, tome 1

   /  1940  /